Il s’agit de l’ajustement des dents de la mâchoire supérieure et inférieure lorsque la bouche est au repos que l’on appelle « occlusion dentaire ». On fait référence à une bonne occlusion dentaire, lorsque les dents supérieures et inférieures sont convenablement alignées. On parle par contre de malocclusion lorsque les dents (mâchoire supérieure ou inférieure) se placent trop en avant, lorsque l’espacement est trop important ou lorsqu’ils se superposent. L’occlusion dentaire est en effet un élément fondamental pour une bonne mastication des aliments.
Les différentes sortes de malocclusion dentaire
Tout d’abord, on parle de « supraclusion » lorsque les incisives et les canines cachent les dents inférieures. Cette malformation se manifeste lorsque la bouche de la personne est trop étroite ou lorsque les mâchoires sont de tailles différentes.
Il y a également « l’infraclusion » ou béance dentaire, quand les dents supérieures et inférieures ne sont pas en contact quand la bouche est fermée. Cette malformation se divise encore en trois catégories dont : la béance intérieure, la béance molaire, et la béance totale. La source de ce problème est généralement le mauvais positionnement ou la mauvaise utilisation de la langue.
Enfin, il existe également ce que l’on appelle « l’articulé inverse ». Il s’agit du fait que les dents du bas recouvrent les dents du haut.
Comment sont traitées les dysfonctions occlusales ?
C’est le rôle du dentiste d’identifier l’origine de la mauvaise occlusion dentaire et de proposer la meilleure technique à appliquer pour améliorer l’alignement des dents. Pour cela, il y a différentes méthodes possibles, selon le dysfonctionnement : la pose d’appareil orthodontique fixe ou amovible, l’ajout de prothèse dans les zones où des dents ont été enlevées ou la mise en place de gouttières.
Des moyens naturels sont aussi utilisés pour apaiser les douleurs articulaires ou musculaires causées par la malocclusion : cayenne, huile de bourrache, etc.