En dentisterie, la prévention de la douleur est une étape indispensable et incontournable pour rassurer les patients et rendre leur séance plus agréable à vivre. Cependant, la prescription de traitement anti-douleur répondra à de nombreux paramètres tels que l’intensité de la douleur, l’historique médical du patient et les effets indésirables.
La prise en charge de la douleur dentaire
Chez le dentiste, le patient est souvent amené à exprimer verbalement son niveau de douleur sur une échelle numérique de 1 à 10. Que ce soit une douleur modérée, moyenne ou intense un traitement anti-douleur doit être administré.
La prise en charge de la douleur se fait en fonction de l’intensité de la douleur. Le dentiste fait une prescription d’antalgiques avec un dosage et une durée de traitement modulables selon les cas. Pour une douleur modérée ou moyenne, le paracétamol est le médicament privilégié. Dans le cas d’une douleur intense et irradiante, il peut s’avérer indispensable d’utiliser des dérivés morphiniques. Ces différents types d’antalgiques peuvent être complétés d’un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien. Les modes de prescription varient également d’un individu à l’autre, soit en prise fixe à intervalles réguliers, soit à la demande.
Les soins dentaires sans douleur
En dentisterie, les soins sans douleur sont devenus « légion ». Le protocole de gestion de la douleur inclut non seulement la démarche anesthésique, mais aussi une prise en charge des sentiments négatifs très forts éprouvés par les patients avant et pendant l’acte dentaire, pouvant aller de l’appréhension à la peur.
Le dentiste peut donc utiliser différentes techniques d’anesthésie dentaire pour réaliser une extraction ou un soin dentaire. L’anesthésie de surface ou pré-anesthésie s’applique en spray ou en gel pour bloquer les récepteurs sensitifs de la muqueuse et faciliter les injections péri-apicales (à travers la gencive). L’anesthésie locale loca-régionale (pour les molaires) ou péri-apicale (pour les incisives et les canines) permet d’endormir le nerf mandibulaire. Enfin, l’anesthésie générale pour la pose d’implants.